Lorsque Pavol Breslik a été choisi, en 2005, comme le « chanteur le plus prometteur de l'année » par le magazine Opernwelt, sa carrière a immédiatement connu un succès international.
Après sa formation au Conservatoire de Bratislava, il intègre le CNIPAL où il travaille avec Yvonne Minton, Mady Mesple et Tom Krause. Il entre ensuite au Staatsoper de Berlin Unter den Linden, où, entre autres, on lui confie les rôles de Ferrando (
Così fan tutte), Tamino (
Die Zauberflöte ), Don Ottavio (
Don Giovanni), Nemorino (
L'elisir d'amore), Kudryas Vania (
Katia Kabanová). Durant cette période, il a également été invité au Teatro Verdi à Trieste, le Piccolo Teatro de Milan, Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, le Festival de Glyndebourne, les Wiener Festwochen, et le Festival d'Aix-en-Provence. Au Théâtre du Châtelet à Paris, il fait ses début comme Jacquino dans
Fidelio.
Après avoir quitté Berlin en 2006, Pavol Breslik élargi son répertoire Mozart en ajoutant Belmonte (Die Entführung aus dem Serail) et Idamante (Idomeneo). Il est invité pour chanter Don Ottavio au Festival de Salzbourg et au Metropolitan Opera de New York, Alfred (Die Fledermaus) au Grand Théâtre de Genève, Tamino au Royal Opera House de Covent Garden, L'évangéliste de la Passion de Bach au Théâtre du Châtelet et Idamante et Lenski (Eugène Onéguine) au Munich Bayerische Staatsoper. L'Opéra de Bavière l'engage aux côtés d'Edita Gruberova pour sa prise de rôle de Gennaro dans la nouvelle production de Lucrezia Borgia de Donizetti mise en scène par Christof Loy qui a rencontré un très grand succès. Il convient également de citer, parmi les engagements récents, Eugène Onéguine à l'Opéra National de Vienne, Lulu au Festival de Salzbourg, La Traviata et Otello au Bayerische Staatsoper, Macbeth à la Deutsche Oper de Berlin, et Così fan tutte à Covent Garden, ainsi qu'au Metropolitan Opera.
Pavol Breslik participe à de nombreux concerts avec le London Philharmonic Orchestra dirigé par Kurt Masur (Messe glagolitique de Janacek), avec le Concert d'Astrée sous la direction d'Emmanuelle Haïm à Londres et à Paris (Haendel Il Trionfo del Tempo, disponible en CD chez Virgin Classics), et au Festival d'Edimbourg pour la Messe en do de Beethoven et dans Christus am Ölberg. Kurt Masur l'invite également pour la création du Te Deum de Siegfried Matthus avec l'Orchestre National de France et, Sir Colin Davis, pour la Missa Solemnis de Beethoven avec le London Symphony Orchestra. Il a chanté La Messe Solennelle de Berlioz et Roméo et Juliette avec l'Orchestre de la Radio Bavaroise Symphony dirigé par Riccardo Muti, la Neuvième Symphonie de Beethoven avec l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig dirigé par Riccardo Chailly, et a enregistré la version originale du Stabat Mater de Dvorák avec l' Ensemble Accentus (disponible chez Naïve).
Parmi ses engagements : Die Zauberflöte à l'Opéra de Paris et au Gran Teatre del Liceu, Eugène Onéguine à l'Opéra Royal de Covent Garden, à Berlin, Munich et Vienne, et Don Giovanni à Covent Garden.