Stéphane Tétreault, 20 ans, est le lauréat du Premier prix au Concours de l’Orchestre Symphonique de Montréal Standard Life-OSM 2007. Il a aussi été invité à de nombreux concours prestigieux, tels que le 63e Concours de musique de Genève, le Concours de violoncelle Rostropovitch 2009 ainsi que le Concours International Tchaïkovski qui a eu lieu à Moscou en 2011.
En 2010, il a partagé la scène avec le violoniste et chef d'orchestre Maxim Vengerov et l'Orchestre I Musici de Montréal dans les Variations sur un thème rococo de P.I. Tchaïkovski. Soliste invité de l'Orchestre Métropolitain à la Maison Symphonique de Montréal dans le Concerto pour violoncelle d'Antonin Dvorak, il a repris cette œuvre grandiose l'été dernier à la salle Françoys-Bernier du Domaine Forget, sous la direction de Yannick Nézet-Séguin. Ces performances lui ont d'ailleurs valu les éloges dithyrambiques de la presse montréalaise.
En 2011, Stéphane a été nommé Révélation Radio-Canada en musique classique et Personnalité de la semaine par le quotidien La Presse. Il fait d'ailleurs parti du palmarès annuel des 25 artistes de l'année 2012 et fut en nomination dans la catégorie Personnalité de l'année 2012 de La Presse. Stéphane est récipiendaire du Prix Opus de la Découverte de l'année 2012 et du Prix Choquette-Symcox 2013 de la Fondation Jeunesses Musicales du Canada.
En septembre 2012, Stéphane lança son premier album accompagné de l'Orchestre symphonique de Québec et Fabien Gabel, sous étiquette Analekta. Cet enregistrement s’est vu remettre l'Editor's Choice dans l’édition de mars 2013 du magazine britannique Gramophone. Stéphane a étudié le violoncelle pendant plus de 10 ans sous la tutelle du regretté Yuli Turovsky et il est titulaire d'un baccalauréat en interprétation à l’Université de Montréal. Il joue sur le violoncelle Stradivarius « Countess of Stainlein, Ex-Paganini » de 1707, qui lui est généreusement prêté par Madame Jacqueline Desmarais.
« L'expression qui se lisait sur son visage et l'expression qu'il donnait à la sonorité de son violoncelle se confondaient en une seule et même réalité absolument troublante. Comme devenu quelqu'un d'autre, transfiguré par la musique, Stéphane Tétreault a porté l'œuvre de Britten à un degré d'éloquence que Rostropovitch lui-même n'a pas tout à fait atteint. À 20 ans, cela fait peur. »
Claude Gingras, La Presse.
« Loin du simple élève doué, Stéphane Tétreault est déjà un sacré personnage. Il fait corps avec son instrument et semble l'entraîner dans une farandole musicale. Le son est nourri, de même que le vibrato. L'intensité sonore persiste même dans les nuances infinitésimales. L'esprit des variations y est aussi, par exemple l'humour léger de l'Andante grazioso. Stéphane Tétreault, artiste généreux, que l'on sent en pleine efflorescence, est sur une voie qui peut lui permettre de tout espérer. »
Christophe Huss, Le Devoir.