James, un fermier écossais, est aimé par une Sylphide qu’il est le seul à pouvoir voir. Mais James se fiance avec sa promise. La Sylphide, le jour du mariage, se saisit de l’alliance qu’il doit offrir et s’enfuit dans les bois. James la poursuit et oublie sa fiancée. Il rencontre une vieille sorcière qu’il avait autrefois chassée et qui voit là l’occasion de se venger. Elle lui donne un voile destiné à retrouver la Sylphide et à la capturer.
Aux différentes étapes de l’intrigue correspondent des tableaux dramatiques avec des sections destinées à la pantomime et à la danse. Du côté de la composition, l’œuvre de Løvenskiold se situe à la croisée de diverses influences qui s’expriment à travers sa connaissance de l’opéra de Carl Maria von Weber et de Mendelssohn. Comme chez Weber, Løvenskiold s’inspire de tableaux mélancoliques, des couleurs sombres, de l’atmosphère danoise, d’une certaine conception du drame romantique qui donne à La Sylphide une intensité toute singulière.