Lors de ce concert à l'Opéra de Dijon, David Grimal et l'ensemble Les Dissonances proposent un programme américan, avec deux concertos de Bartók et les Danses symphoniques de West Side Story de Bernstein.
La soirée débute avec le Concerto pour orchestre et le Concerto pour alto de Béla Bartók. Deux œuvres qu'il compose aux États-Unis, après avoir quitté l’Autriche-Hongrie en 1940 pour échapper au nazisme. En 1943, il reçoit une commission de la Société des auteurs américains et de Serge Koussevitzky, le Concerto pour orchestre. Koussevitzky affirme qu’il s’agit du « meilleur morceau orchestral des 25 dernières années ». Bien qu’elle soit aujourd’hui sa partition la plus populaire, elle témoigne d’une période sombre dans la vie du compositeur : son exil aux États-Unis qu’il vit très mal, une situation financière précaire et la progression de sa leucémie. S’en suit le Concerto pour alto, commande de l'altiste William Primrose, qui malgré sa grande virtuosité, reste inachevée à cause de la maladie. La soirée s'achève avec les Danses symphoniques de Leonard Bernstein.