La magie du roi David restituée dans des archives rassemblant des œuvres chères à son répertoire.
Ce programme revient sur un petit bonhomme de trois ans qui paradait, son crin-crin à la main sur les pavés d'Odessa, rêvant de devenir un jour musicien des rues. « Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, il y a un violon », affirmait David Oïstrakh. Pourtant cela n'empêche pas quelques années plus tard le jeune garnement de couper à ses exercices, sabotant sciemment cordes et archets le vendredi, sachant les luthiers fermés durant tout Sabbat. Sa mère saura mettre au pas le rejeton en refusant de l'emmener à l'opéra. Très vite, loin d'avoir à arpenter les rues, le roi David aura sa cour, d'abord circonscrite à l'ex-URSS et à ses satellites, puis à partir des années 1950 au monde entier. Ambassadeur musical de l'amitié qui le lie notamment à Prokofiev ou à Chostakovitch, David Oïstrakh n'en place pas moins Beethoven au centre de son répertoire, adaptant sa légendaire puissance à ses œuvres les plus calmes et recueillies, comme à des opus plus primesautiers tels que la sonate dite « Le Printemps » enregistrée pour la télévision française en 1962 avec son fidèle complice Lev Oborin.
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Un film dans une version inédite, enrichie des co…
Avec Guennadi Rojdestvenski