À l’occasion de ses adieux à la Tchéquie, le quatuor américain par excellence interprète trois chefs-d'œuvre de la musique romantique, à commencer par premier quatuor de Mendelssohn en mi bémol, sublime démonstration du talent du compositeur pour les mélodies. Vient ensuite l'ultime quatuor de Brahms, en si bémol, qui allie légèreté d'esprit et richesse des texture et de l'émotion, avant de terminer par une œuvre de l'enfant du pays : Antonín Dvořák. Le Quatuor n° 14 en la bémol du maître tchèque est composé en 1895, au retour au pays du compositeur, après ses aventures outre-Atlantique. Celui-ci se démarque par sa complexité harmonique et rythmique, un défi relevé haut la main par le Quatuor Emerson. Enfin, la transcription d'une chanson de Dvořák à la beauté mélancolique clôt ce chapitre de l'histoire de la usique avec deux minutes de perfection...