« Plutôt qu'un Requiem Allemand, j'aurais dû le titrer Requiem humain ». Ces mots de Brahms en disent long sur le caractère universel de sa musique, ici son fameux Requiem allemand. Dirigée par le grand chef Herbert von Karajan et avec la complicité des Wiener Philharmoniker, l’œuvre révèle ici toute sa subtilité et son intemporalité. Ce Requiem allemand se distingue de la tradition de la messe des morts par différents aspects : les paroles sont en allemand et non en latin et les versets issus de la traduction de la Bible par Martin Luther ne sont pas une supplique des morts devant le Jugement Dernier mais l’évocation d’une fin apaisée. Un requiem plein d’espoir dont la portée universelle résonne encore aujourd’hui.