Le concert commence avec l’Ouverture d’Oberon de Weber (d’ailleurs son seul opéra en langue anglaise !). Puis, Andreas Ottensamer, grand connaisseur de l’œuvre du maître allemand, entre en scène pour son Concerto pour clarinette n° 1, partition enjôleuse et virtuose qui fait la part belle à l’instrument soliste et laisse tout loisir à l’instrumentiste de faire la démonstration de son talent. L’orchestre et le soliste poursuivent avec une œuvre du compositeur contemporain et violoncelliste Stephan Koncz : sa Fantaisie hongroise sur des thèmes de Carl Maria von Weber. La pièce est légère et enchanteresse, et bien que courte, elle fait alterner des passages orchestraux grandioses avec un dialogue enjoué entre la clarinette et l’ensemble. Nous restons ensuite en Europe orientale avec la Symphonie n° 8 de Dvořák, dite « Tchécoslovaque ». L’œuvre, paisible et lumineuse, aux accents presque mélancoliques, ramène le calme sur le public (qui saluera tout de même l’Orchestre philharmonique de Berlin et le maestro d’une standing ovation). Le concert prend fin avec la légendaire Danse hongroise n° 5 de Brahms, impeccablement interprétée par l’ensemble.