À la fois virtuose et subtil, le jeu de Martin Helmchen permet au jeune pianiste allemand de faire un grand écart presque naturel entre les répertoires de Bach et de Liszt.
Martin Helmchen est un jeune pianiste dont la maturité peut surprendre. Dans son jeu, pas de démonstrations ostentatoires : au contraire, tout se passe comme s’il cherchait à faire oublier à son auditoire la difficulté des partitions qu'il joue. Et c'est justement parce qu'il maîtrise parfaitement les hardiesses techniques imposées par les compositeurs qu'il peut se permettre de ne pas les faire remarquer.
Martin Helmchen a fait des débuts très remarqués sur la scène internationale, notamment auprès des chefs Valery Gergiev, Vladimir Jurowski, Philippe Herreweghe... Son répertoire le fait passer avec aisance de Bach à Mendelssohn en passant par Mozart, Schubert ou Schumann. Il joue avec aisance la Partita n°1 en si bémol majeur de Bach ainsi que la Prélude en fa mineur d'après la cantate de Bach, les Années de Pèlerinage et les Nuages gris de Liszt.
Photo: © Nicolas Brodard