Le concert s’ouvre sur une œuvre symphonique en un seul mouvement de la compositrice américaine Jessie Montgomery, intitulée Soul Force : la musique prend la forme d’une marche qui commence par une seule voix et gagne en masse alors qu’elle s’élève vers une apogée triomphante. Son titre, directement inspiré du discours « I Have a dream » de Martin Luther King, rend hommage aux voix qui se sont élevées contre les forces d’agressions pour créer un lien culturel indispensable… La soirée se poursuit avec le Concerto pour piano en fa majeur de Gershwin, œuvre habituée du Carnegie Hall puisque c’est là que le compositeur l’a créée en décembre 1925. Bien accueillie par le public lors de sa première, elle reste une pièce incontournable du répertoire de Gershwin. Le concert s’achève sur les célèbres Danses symphoniques de Rachmaninov, composées en Californie, terre d’accueil du compositeur qui y passera les dernières années de sa vie. Cette pièce représente son ultime œuvre et constitue un véritable testament musical : en reprenant des motifs de ses pièces précédentes, il renvoie de manière subtile au vaste répertoire qu’il lègue à la postérité…