Retrouvez l'un des pianistes les plus respectés de sa génération, Nicholas Angelich, dans une fervente interprétation du grandiose Concerto pour piano n° 5 de Beethoven, dit « L'Empereur », dans la sublime salle de la Seine Musicale. Composé à Vienne sous les bombes napoléoniennes, ce chef-d'œuvre pianistique fut créé en 1811, et est dédié à l'archiduc Rodolphe d'Autriche, élève et mécène de Beethoven. Impeccable dans son rôle d'archiduc du clavier, Angelich monte sur scène au côté de la maestra Laurence Equilbey, qui dirige d'une main de maître l'Insula orchestra. 

Au cours de ce programme, un Beethoven en cache un autre et, après une espiègle interprétation des Kinderszenen (« Scènes d'enfants ») de Schumann par notre soliste du soir, l'ensemble se lance dans la Septième du génie de Bonn. Créée tout juste deux ans après le Concerto n° 5, cette symphonie rythmée et puissante est encore aujourd'hui l'une des plus populaires de son créateur. Richard Wagner en dira même que celle-ci atteint « l'apothéose de la danse »...