L’un des plus grands compositeurs de la seconde moitié du XXe siècle, Krzysztof Penderecki (1933–2020) clôture le 72ème Festival international de musique de Prague avec une de ses œuvres : la monumentale Symphonie n° 7, « Les Sept Portes de Jérusalem », pour solistes, chœur et orchestre. Écrite pour commémorer le troisième millénaire de la ville de Jérusalem en 1996, l'œuvre comporte des extraits des Psaumes et de l’Ancien Testament et devait à l’origine être un oratorio, avant d’être repensée comme une symphonie.
En tant que représentant de l’école de composition polonaise (et l’une des figures les plus acclamées de la musique contemporaine jusqu’à son décès en 2020) Krzysztof Penderecki résumait ainsi sa propre philosophie : « Absorber tout ce qui a été fait en musique au cours de l’Histoire ».
Avant que le maître polonais ne dirige son propre chef-d’œuvre, ce concert captivant débute avec une pièce débordante de vie d’une autre personnalité importante du XXe siècle : la Sérénade pour orchestre du chef et compositeur néoclassique tchèque Iša Krejcí, interprétée par l’Orchestre symphonique de la radio de Prague, sous la direction de Maciej Tworek.
