L’excellent chef finlandais Santtu-Matias Rouvali prend la tête de l’Orchestre royal du Concertgebouw le temps d’un programme merveilleusement moderne : la première néerlandaise d’œuvres d’Anna Thorvaldsdottir et Ennio Morricone, et la très philosophique Symphonie n° 15 de Chostakovitch !
Santtu-Matias Rouvali, champion d’un répertoire nouveau et unique en son genre à la tête de l’orchestre Philharmonia (il dirige également l’Orchestre symphonique de Göteborg et l’Orchestre philharmonique de Tampere), est le chef idéal pour mener ces premières néerlandaises : Metacosmos de la compositrice islandaise Anna Thorvaldsdottir, une œuvre fascinante qui incarne un « équilibre entre la beauté et le chaos » et UT du regretté Ennio Morricone, un concerto pour trompette interprété par l’excellent Omar Tomasoni, soliste de l’Orchestre royal du Concertgebouw et co-fondateur de l’ensemble Italian Wonderbrass. Le concert prend fin sur l’ultime symphonie de Chostakovitch, sa Symphonie n° 15 en la mineur, que le compositeur imagine lors d’un grand élan créatif au début des années 70. À propos de cette partition très expressive et pleine de références, Chostakovitch écrivit ceci : « [elle est apparue] dans mon esprit avec une clarté totale, de la première à la dernière note. Je n’avais pas d’autre choix que de la coucher sur le papier. »
Photo © Marco Borggreve
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