Sir Simon Rattle et le Berliner Philarmoniker se mesurent au génie de Mozart en interprétant ses trois dernières symphonies.
Écrites en à peine quelques mois, les trois dernières symphonies, parmi lesquelles la fameuse Symphonie n° 40 en sol mineur (tonalité qu'elle partage avec la Symphonie n° 25), de Mozart sont aujourd'hui encore bien mystérieuses : nous ne savons toujours pas pour quelles raisons elles ont été composées, quand elles ont été jouées pour la première fois, ni même si le compositeur les a un jour écoutées. Si les Romantiques considèrent ces trois œuvres comme l'héritage de Mozart, Sir Simon Rattle y voit surtout un immense défi interprétatif : « Ici, les émotions sont poussées à leur paroxysme », explique-t-il. « Vous avez l'impression de diriger trois opéras en une soirée ». Pour lui, la musique de Mozart est incomparable : « Elle est à la fois profonde, passionnée, sombre, dangereuse et joyeuse [...]. N'abordez pas ces symphonies avec trop d'attention, tout est si naturel qu'il faut se détacher des règles. »
© Photo : Lucerne Festival / Priska Ketterer.
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