Au cours des premiers mois de l’année 2020, Louis Lortie dévoilait devant une foule enthousiaste son interprétation de l’intégrale des sonates pour piano de Beethoven, à l’occasion du 250e anniversaire du compositeur, depuis la Salle Bourgie de Montréal. Bien que les circonstances aient forcé le virtuose à continuer la série sans son audience captivée, il termina l’interprétation de ce cycle de 32 sonates avec une passion et un dynamisme débordants.
Comment un pianiste s’attèle-t-il à une telle tâche ? « Les pianistes », explique-t-il, « sont comme des athlètes. Il est certaines choses inhérentes à notre corps, des choses qui doivent être faites pour que les nerfs et les muscles réagissent correctement. Une fois que tout cela est construit, vous êtes prêts à affronter la vie. » Depuis sa mémorable saison 1984 qui le vit remporter un prix à Leeds et la victoire au Concours international de piano Ferruccio Busoni, Lortie a su maintenir sa forme olympique, celle d’un musicien dont le talent et la détermination en font un candidat idéal pour ce défi herculéen.
Ce septième volume inclut notamment la Sonate n°24, dite « À Thérèse ».
Une série de neuf concerts: Intégrale des Sonates…
Une série de neuf concerts: Intégrale des Sonates…