En juin 1945, l'Allemagne a capitulé et les travaux sur la bombe atomique sont sur le point d'être finalisés. J. Robert Openheimer, l'inventeur de la bombe, doute de l'utilité d'effectuer les tests sur des villes japonaises et s'oppose au président Wilson. Le second acte est une représentation apocalyptique du premier essai nucléaire.
Dans cet opéra politique et historique, Peter Sellars nous livre une chronique de la chute du monde moderne. Son livret et sa mise en scène sont le point de départ d'une réflexion critique sur la politique étrangère des États-Unis depuis 1945. Dans cet entretien, il apparaît au milieu de télévisions diffusant des images de batailles : « La musique et la poésie permettent de multiples associations mais je souhaite que les spectateurs aient aussi la notion des vrais coups de feu et de l'intensité des combats. »