L'opéra de Rossini dans la mise en scène de Peter Hall à sa création : un classique de Glyndebourne !
C'est l'histoire de Cendrillon bien sûr, mais c'est aussi celle de La Belle et la bête. Dans La Cenerentola, les contes ne cessent d'affluer pour nourrir l'intrigue, mais aucun élément merveilleux ne persiste. Aucune pantoufle de vair, aucune bonne fée, aucun carrosse... et pourtant, Cendrillon est bien là, négligée par son beau-père, martyrisée par ses demi-sœurs, forcée à effectuer les tâches ingrates du domicile, et aspirant à un amour qui dépasserait les frontières sociales. Le rêve d'Angelina n'est pas vain, car comme dans La Belle et la bête, la beauté du cœur est la première des vertus, et la seule victorieuse. Comme souvent dans l'opera buffa, les bons et les méchants sont bien distincts. Les premiers sont récompensés, et fort heureusement, les seconds sont punis.
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