Ce septième concert en hommage à Ievgueni Svetlanov nous embarque dans les tourbillons de la mémoire. Tout commence avec le Prélude du Rêve de Gerontius, ce vieillard dont l’âme guidée par un ange gardien s’achemine vers la Maison du Jugement. Avec une orchestration très singulière, Elgar y mêle la tradition chorale anglaise et le style wagnérien. Les Anneaux de la mémoire de René Koering prennent le relais de ce programme en l’honneur de la déesse Mnémosyne. Composée pour violon, violoncelle et orchestre, la création de « cet avant-gardiste, sobre et talentueux » (France Culture) est dédiée à Evgeny Svetlanov. Enfin, le Poème symphonique de Tchaïkovski, Francesca da Rimini, vient clôturer ce concert. Il est inspiré de la Divine Comédie de Dante, au moment où, au cinquième chant de l'Enfer, l'héroïne tombe amoureuse du frère de son mari...