Daniele Gatti donne le meilleur de Verdi dans ce programme de gala, où l'Orchestre national de France joue les plus grands « tubes » du compositeur italien en compagnie du Chœur de Radio France...
La « Marche triomphale » d'Aïda, le « Chœur des esclaves » de Nabucco, « Patria oppressa » de Macbeth, l'ouverture des Vêpres siciliennes... Ces morceaux choisis dans les opéras de Giuseppe Verdi auraient à eux seuls fait du compositeur italien l'un des génies incontestés du 19e siècle. Daniele Gatti dirige ce programme hommage à Verdi au Palais des Congrès à Paris, avec l'Orchestre national de France (dont il est par ailleurs le directeur musical) et le Chœur de Radio France.
Daniele Gatti : « C'est un programme lyrique sans la participation des chanteurs. C'est donc au chœur et à l'orchestre de faire preuve de virtuosité, d'arriver à atteindre en trois ou quatre minutes une grande puissance dramatique. Le chœur « Patria oppressa », dans Macbeth, exige de l'engagement et de la sensibilité. Si vous écoutez bien les danses, toujours dans Macbeth, vous vous rendez compte qu'il s'agit de pages techniquement très exigeantes pour les instrumentistes, ce qui ne signifie pas que la virtuosité se réfugie dans la technique. Il faut aussi savoir faire preuve de cantabile. »