« La musique a trop longtemps rêvé ; nous voulons maintenant nous réveiller. Nous étions des somnambules ; nous voulons devenir des rêveurs éveillés et conscients ». C'est sur cette citation de Nietzsche que s'ouvre la partition de Richard Strauss, Ainsi parlait Zarathoustra.
Ce poème symphonique est librement inspiré de l'œuvre du philosophe, qui précise à ce sujet : Je n'ai pas voulu écrire de la musique symphonique, ni traduire musicalement la grande œuvre de Nietzsche. Je me suis proposé de tracer un tableau du développement de la race humaine depuis ses origines..., jusqu'à la conception nietzschéenne du Surhomme.
Le programme se poursuite ensuite avec deux morceaux composés des années plus tard, les Métamorphoses, chef-d'œuvre absolu faisant suite aux catastrophes de la Seconde Guerre mondiale et à la destruction de Munich, et Les Suites de valses pour orchestre dont les éléments proviennent du dernier acte de l'opéra qui fit sa gloire près de 25 ans plus tôt : Der Rosenkavalier.
Photo: Mariss Jansons © Ronald Knapp