« Un Stradivarius huit cylindres », titrait avec admiration le Süddeutsche Zeitung en réponse à cette interprétation du Concerto pour violon de Sibelius par Anne-Sophie Mutter, d’un virtuosité incomparable. « Son Stradivarius chante les arches de la mélodie avec un vibrato chaleureux et prête son ardeur au jeu des doubles-cordes ; elle prépare de grands bonds qui semblent tour à tour nous emmener vers le paradis ou l’enfer, et remplissent le mouvement lent de leur chaleur », s’enthousiasme le quotidien, en un mot : « on peut jouer différemment, mais pas mieux » (Westdeutsche Allgemeine Zeitung). Le concerto est accompagné de l’intense Dixième de Chostakovitch, où Andris Nelsons triomphe, et mène le Royal Concertgebouw Orchestra d’une main de maître dans ses rythmes effrénés et son émotionnalité élégiaque.
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