Le concert débute par la suite orchestrale Pelléas et Mélisande de Debussy, composée à partir des pages symphoniques de l’opéra éponyme. Celui-ci est une transposition du mythe de Tristan et Iseult, qui relate l’histoire d’un amour impossible et présente un certain nombre de points communs avec l’opéra de Wagner Tristan und Isolde. Yannick Nézet-Séguin s’attèle par ailleurs à un autre opéra de Wagner, La Walkyrie, et en dirige l’acte I, à travers lequel il réussit à restaurer la puissance tragique du compositeur pour nous offrir une manifestation lyrique inoubliable. Deuxième des quatre opéras du cycle L’Anneau du Nibelung, La Walkyrie se caractérise par son lyrisme, par la présence de leitmotivs dans sa musique, interprétée ici en version concert. Les trois grands chanteurs wagnériens qui accompagnent l’Orchestre Métropolitain augurent une incroyable prestation épique…