David Fray enregistre les concertos pour piano de Mozart et retrouve la caméra de Bruno Monsaingeon.
La gloire du jeune David Fray fut soudaine. En 2006, il remplace au pied levé et dans le même programme la pianiste Hélène Grimaud. Le public du Théâtre du Châtelet lui réserve une ovation méritée, immédiatement relayée par la critique. En quelques mois, David Fray se trouve propulsé au tout devant de la scène musicale internationale.
Cette histoire, Bruno Monsaingeon l'a suivie de près. Le réalisateur, toujours en quête de nouveaux talents, s'est rapidement pris de curiosité et de sympathie pour le pianiste prodige. Aussi, lorsqu'en 2008, David Fray enregistre un disque Bach, Bruno Monsaingeon le suit en studio et livre un documentaire passionnant : Sing, Swing & Think.
Deux ans plus tard, David Fray a parcouru un chemin remarquable. Loué par la critique spécialisée à travers le monde, désigné Soliste instrumental de l'année 2010 aux Victoires de la musique classique, il est actuellement reconnu comme l'un des meilleurs pianistes – et l'un des plus charismatiques – de sa génération.
En 2010, il décide que le temps est venu pour lui d'aborder Mozart, dans toute la complexité, la subtilité et la profondeur de la dernière période de composition. Et à l'occasion de l'enregistrement pour Virgin Classics, avec qui il a signé un contrat d'exclusivité, des concertos KV 482 et 503, Bruno Monsaingeon le suit à nouveau dans la coulisse... Une belle opportunité d'observer la densité du travail d'interprétation de David Fray, sur ces œuvres majeures du compositeur autrichien.
