En 2006 avait lieu le projet Mozart22, en l'honneur du 250e anniversaire de la naissance du compositeur, un vaste projet de création des vingt-deux opéras et oratorios composés par Mozart. Ce documentaire dévoile les coulisses de la production de La Finta Giardiniera à cette occasion.
Durant le Salzburg Festival 2006 se sont réunis les plus grands spécialistes du répertoire mozartien – chanteurs, chefs d'orchestre et metteurs en scène – pour interpréter ce cycle unique en son genre.
Au rang des mises en scène étonnantes, Doris Dörrie ne fait pas figure d'exception. Les décors replacent tantôt les personnages dans un environnement noble et distingué du 18e siècle, tantôt dans une sorte d'IKÉA du 21e siècle où les costumes de cour sont agrémentés de gilets de supérette. Avec une telle allure des protagonistes, Doris Dörrie fait dans sa mise en scène une véritable relecture moderne de l'opéra-bouffe...
La marquise Violante Onesti et son serviteur Roberto se sont fait engager comme jardiniers, sous les noms de Sandrina et Nardo, dans la propriété du podestat de Lagonero, Don Anchise. La nièce de celui-ci, Arminda est fiancée au comte Belfiore, ancien amant de Violante qu'il croyait avoir tuée lors d'un accès de jalousie. Ramiro, l'ancien fiancé d'Arminda, rapporte de Milan que le comte Belfiore est recherché pour meurtre de la marquise Violante Onesti. Après de nombreux coups de théâtre, tout rentre dans l'ordre et trois mariages sont célébrés : celui de Belfiore et de Violante, celui de Ramiro et d'Arminda, et enfin celui de Roberto avec la servante de Don Anchise, Serpetta.
