Le pianiste polonais nous initie aux mystères des "Variations Diabelli" de Beethoven.
« C'est un voyage. Il faut faire ses valises et s'embarquer. Une fois fini, on en sort changé. » Ce voyage auquel Piotr Anderszewski nous invite, ce sont les Variations Diabelli de Beethoven, une œuvre de plus d'une heure composée de trente-trois variations, « au départ une seule petite cellule, à l'arrivée un univers d'expériences humaines » comme il la décrit. Et un monument de la littérature pour piano dont le nom s'attache à celui d'Anderszewski, devenu célèbre en l'interprétant lors du concours de Leeds en 1990 alors qu'il était encore tout jeune (né en 1969, il est d'origine polonaise et hongroise).
Depuis, il la remet sans cesse sur le métier jusqu'à cette séance d'enregistrement de l'été 2000 que Bruno Monsaingeon a filmée à Lugano. Avant, Piotr Anderszewski dévide les fils de cette œuvre complexe qu'il éclaire de son analyse limpide. Comme lorsqu'il la joue.
Un film dans une version inédite, enrichie des commentaires du réalisateur.
Un film dans une version inédite, enrichie des co…
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