Le concert de Don Cherry à Paris en 1971 reprend de plus belle, avec le même entrain que la première partie. Les artistes cheminent vers un horizon sonore lointain, aussi étrange que séduisant, et il est difficile de croire qu’il ne s’agit-là que d’improvisation. Alors que Cherry nous envoûte avec son aura stupéfiante – à la voix ou à l’instrument : piano, trompette de poche, flûte ou la conque –, Jonnhy Dyani est majestueux à la contrebasse, et Okay Temiz assure une base rythmique souple, maintenant l'équilibre du tout.
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