L’Anneau du Nibelung, ou le Ring, s’inspire de la mythologie nordique et de la légende germanique. Avec ce cycle original, Wagner a construit un imposant univers opératique constitué d’incroyables contes autour d’un anneau maudit et de son rôle dans les conflits entre les dieux et les mortels. Götterdämmerung (« Le Crépuscule des dieux ») est l’ultime volet de la tétralogie.
Après les événements survenus dans Siegfried, Gunther et sa sœur Gutrune (les héritiers d’un illustre royaume) cherchent de bons partis à épouser. Ils jettent leur dévolu sur la noble Brünnhilde et le courageux Siegfried, et élaborent un plan pour parvenir à leurs fins. Siegfried, avide de nouvelles aventures, fait son arrivée à leur palais où il est chaleureusement accueilli. Après avoir bu un philtre magique, il oublie Brünnhilde et tombe amoureux de Gutrune. Mais s’il veut l’épouser, Siegried doit d’abord ramener à Gunther la belle Brünnhilde (toujours gardée par le feu éternel et en possession de l’anneau, que Siegfried lui a remis en gage de son amour). Le jeune héros se déguise et réussit à mener l’héroïne à Gunther. Celle-ci finit par reconnaître Siegfried et révèle leur passé... Le frère de Gunther, Hagen, tue alors Siegfried pour tenter de récupérer l’anneau. Brünnhilde apprend la vérité sur le philtre qu’a bu Siegfried et lui pardonne. Elle rend l’anneau au Rhin, levant ainsi la malédiction et mettant fin au règne des dieux pour toujours. Dans l’ultime scène de l’opéra, Brünnhilde se jette dans le bûcher funéraire de Siegfried et le rejoint dans les flammes de l’amour et de la mort.