L’Orchestre du Festival de Budapest, qui fête tout juste son trentième anniversaire, est maintenant reconnu comme un des plus grands ensembles de Hongrie – et du monde, selon le magazine Gramophone. Sous la baguette experte de Iván Fischer, l’OFB présente un programme dédié à deux compositeurs autrichiens.

La Huitième de Schubert est composée en 1822. Ses deux mouvements sont colorés, mélodiques et expressifs – on dit qu’elle est la première symphonie romantique. La Neuvième de Bruckner nous fait entrer dans un tout autre monde : avec une esthétique austère, la dernière symphonie du compositeur a des accents métaphysiques.