L'Orchestre National du Capitole de Toulouse fait sa rentrée cette année-là avec deux monuments du répertoire, signés Beethoven et Berlioz. Christian Zacharias ouvre le concert magistralement avec l'ultime concerto pour piano de Beethoven, le Concerto pour piano n°5 en mi bémol majeur, dit « L'Empereur » (1809).
Sous la baguette de son directeur musical Tugan Sokhiev, l'Orchestre National du Capitole interprète ensuite l’éblouissante Symphonie Fantastique de Berlioz (1830). Une pièce dont jaillit une puissance expressive unique – Berlioz l'aurait composée sous le coup d'une passion dévorante pour l'actrice irlandaise Harriet Smithson.