Voilà bien longtemps qu’Antonio Faraò est le « pianiste du moment » sur la scène européenne contemporaine. Le romain natif s’est développé dans les clubs de Milan et sa carrière est marquée peu à peu par des collaborations avec de grandes figures du jazz comme Jack DeJohnette, Bob Berg et Bireli Lagrene. Un des aspects qui a défini son ascension est son habilité à rassembler des petits ensembles de rang mondial.
Ici, dans la petite ville française de Ramatuelle, il joue dans un quatuor auprès du grand Dave Liebman, référence suprême du jazz, maître du saxophone ténor et soprano, en principal invité. Avec Wayne Dockery (Sonny Fortune, Archie Shepp, George Benson), contrebassiste légendaire connaissant comme sa poche les sentiers mélodiques et rythmiques, et l’américain Gene Calderazzo, bassiste et apprenti batteur, ils offrent une large gamme de sons et d’émotions, tandis que Faraò déploie au clavier une virtuosité et une délicatesse des plus inimaginables. Une masterclass du modern jazz.