Ce concert représente l'apogée de la carrière de Ray Charles, alors au sommet de la musique populaire. Les années 50 et 60 l'avaient vu se transformer en superstar internationale, d'abord grâce à une série de titres à succès avec Atlantic Records, puis à travers une séquence de collaborations et d'enregistrements avec les stars du jazz et du R&B de l'époque. Avec les années 70, viendraient le R&B, le funk, le rock psychédélique, bientôt le hip-hop, au détriment de la popularité de Ray. Ici en 1970, il est omniprésent sur les médias, où le monde entier l’adule.
À ce titre, son répertoire regorge de morceaux phares, à commencer par « I Remember Clifford » en hommage au grand Clifford Brown, et les célèbres « I've Got A Woman » et « What I Say ». Il livre également une version curieuse et émouvante de « Yesterday » des Beatles ainsi que d'autres petites perles, emportant le public dans son voyage. Le concert montre aussi un Ray Charles sous l'emprise de l'héroïne, qui forge sa musique des années 60 et l'engage dans une série de folles tournées.