La star incontestable de cette mise en scène d'Alcina est la succession et la quantité incroyable de l'exquise musique écrite par Haendel en 1735. Pierre Audi le sait, et vide ainsi la scène de tout objet ou métaphore pour permettre aux chanteurs d'incarner chacune des actions et émotions décrites par Handel, à peine soulignées par l'éclairage subtil mais précis de Mathew Richardson. Les élégants costumes d'époque semblent vouloir placer la partition indéniablement comme une conséquence logique de la splendeur artistique de ce moment glorieux de l'histoire de la musique que fut le XVIIIe siècle.
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