Cette production époustouflante du Fidelio de Beethoven, seul opéra du compositeur de génie né il y a de cela 250 ans, sort du lot. Premièrement, il met en scène un jeune Jonas Kaufmann en 2004, au début de son ascension stellaire vers le statut de superstar de l’opéra. Toutes les qualités qu’on lui connaît aujourd’hui sont au rendez-vous : une voix de ténor sombre, de grandes capacités d’acteur, et une expressivité naturelle qui en font le candidat idéal pour des rôles mythiques, parmi lesquels celui de Florestan.
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