La passion de Temirkanov pour Tchaïkovski est évidente tout au long de cette interprétation. Les gouttelettes de la cascade alpine qu'on voit Temirkanov disperser avec la précision absolue de ses mains expressives, sans baguette, entourent une autre vision ravissante : la fée alpine, avec cette fois des nuances dynamiques au-delà des attentes de la partitions. Avec ses échos du desespoir de l'individu, dans un paysage rustique évoqué plus légèrement par Berlioz dans sa Symphonie fantastique, ce troisième mouvement pastoral quelque peu abrégé est d'une instabilité idéale, conclu par une autre coda magnifiquement détaillée.
Lire la suiteVerbier Festival 2011
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