Dans sa série documentaire Jazzed Out, Mathieu Marsin extrait le jazz de son milieu naturel, ces clubs qui baignent le monde de la nuit de leur lumière tamisée et troublée par la fumée de cigarette, et emporte cette musique vivante et vibrante dans la rue, en plein air et en plein jour. À New York, Oslo, Paris, Londres et d’autres villes, le réalisateur filme des musiciens. Il observe leurs interactions avec leur environnement, la manière dont ils l’emplissent d’une musique qui représente le spectre de la vie, de l’agitation et du chaos à la douceur et à la solitude. Selon les créateurs de la série, le jazz n’a jamais été aussi réel, aussi tangible. Et comme le montrent ces images, les artistes semblent prendre vie d’une manière différente une fois sortis de leur habitat naturel.
Le réalisateur nous donne cette fois rendez-vous à Tokyo, la capitale d’un pays qui a donné naissance à tant de musiciens exceptionnels tels que Makoto Ozone, Toshiko Akiyoshi et Ryo Fukui. Ici, le merveilleux ensemble Indigo Jam Unit partage l’écran avec des maîtres de la fusion entre jazz et musique électronique dont Kyoto Jazz Massive, Sleep Walker et le quatuor de cool jazz Quasimode.