Opéra en trois actes avec prologue, chanté en italien, d'après un livret de Giovanni Francesco Busenello. Créé à Venise au théâtre San Cassiano, carnaval le 1er mars 1641.
En ouverture de sa saison 2011/2012, le théâtre de Caen présente, en coproduction avec le Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg et le Théâtre des Champs-Élysées, La Didone de Francesco Cavalli, un opéra italien du XVIIe siècle. La recréation de cette œuvre rare est confiée aux Arts Florissants, dirigés par William Christie. C'est leur première incursion dans l'œuvre du compositeur italien.
Depuis maintenant de nombreuses saisons, l'ensemble baroque redonne vie sur la scène caennaise à la musique européenne des XVIIe et XVIIIe siècles. On se souvient notamment du succès d'Il Sant'Alessio en 2007. Aux côtés de la mezzo-soprano Anna Bonitatibus et du ténor Kresimir Spicer dans les rôles de Didon et Enée, nous retrouvons entre autres de jeunes chanteurs, révélés lors des éditions du Jardin des Voix ou des productions d'Il Sant'Alessio et de Rinaldo.
Créée en 1641 à Venise, La Didone s'inspire de l'Énéide de Virgile. Sur les conseils de Vénus, Énée quitte Troie, en train de tomber aux mains des Grecs. Il arrive sur les rivages de Carthage et rencontre la reine Didon. Ils tombent éperdument amoureux. Mais les dieux rappellent à Énée sa destinée, la création de Rome. Le héros reprend sa route.
Acteur et pensionnaire de la Comédie-Française, collaborateur de Patrice Chéreau pour Così fan tutte de Mozart (Festival d'Aix-en-Provence, Opéra de Paris) et Tristan und Isolde (Scala de Milan), Clément Hervieu-Léger réalise avec La Didone sa première mise en scène d'opéra.
© Photo : Pascal Gely / théâtre de Caen