« Requiem humain », comme Brahms aimait l'appeler, Un Requiem allemand bouscule la tradition du requiem catholique en s'inspirant de la bible protestante de Luther. Brahms en écrit lui même le texte, donnant une place prépondérante aux vivants. Sommet de la musique sacrée, cette œuvre fut composée peu de temps après la mort de la mère du génie de Hambourg (1865).

Dans cette interprétation réunissant les deux meilleurs chœurs suédois (le Chœur de la Radio Suédoise et le chœur de Eric Ericson), la voix cristalline de Barbara Bonney et le timbre vibrant de Bryn Terfel répondent au Berliner Philharmoniker, placé sous la direction de Claudio Abbado, son directeur musical d'alors, et délivrent toute l'émotion de ce chef-d'œuvre intemporel.