Le célèbre chef russe Guennadi Rojdestvenski livre petits et grands secrets de l'art de la direction.
« Être chef d'orchestre, cela n'a rien à voir avec les gestes des bras, c'est une question de rayonnement. » C'est ainsi que Guennadi Rojdestvenski définissait cet art si particulier de chef d'orchestre, appuyant son propos par les mots de Franz Strauss, corniste dans un orchestre, à son fils Richard : « Quand un chef que nous ne connaissons pas entre dans la fosse, nous savons à sa seule démarche s'il peut ou s'il ne peut pas. » À voir travailler Rojdestvenski avec les étudiants du Conservatoire de Moscou, on se dit que c'est un peu plus compliqué que cela… Mais l'homme était un humoriste (« la situation d'un chef qui a un poste permanent est celle d'un directeur d'agence de voyage », disait-il), et un iconoclaste.
Le film est aussi l'occasion de voir Serge Prokofiev jouer son Concerto pour piano n° 3 avec « l'orchestre sans chef » des Persimfans, Yehudi Menuhin lors d'une répétition du Concerto pour violon n° 2 de Béla Bartók et Mstislav Rostropovitch dans le Concerto pour violoncelle en ut majeur de Haydn.
Un film dans une version inédite, enrichie des commentaires du réalisateur.
Un film dans une version inédite, enrichie des co…
Un film dans une version inédite, enrichie des co…
Avec Guennadi Rojdestvenski