Si l'histoire de Jacqueline du Pré reste une des plus déchirantes de l'histoire de la musique – une violoncelliste multi talentueuse et à l'esprit généreux, atteinte d'une sclérose en plaque avant ses 30 ans – l'amour et l'affection qu'elle continue d'inspirer témoignent de l'héritage qu'elle a laissé comme musicienne et personne. Ce documentaire d'une demi-heure, signé Christopher Nupen qui l'a suivie alors qu'elle avait seulement 22 ans, donne un précieux aperçu d'un phénomène qui a accompli tant de grandes choses dans une trop petite vie.
Des interviews de Zubin Mehta (« les musiciens l'aimaient, même ceux qui ne lui avaient jamais parlé »), Daniel Barenboim (« Je n'ai jamais rencontré une convive musicale comme celle-ci »), Pinchas Zukerman (« Elle est probablement la plus belle personne que j'ai jamais connue »), Itzhak Perlman (« Je ne peux plus écouter [le quintette de La Truite] ... Ce n'est plus Jackie »), se mêlent à des images d'archive du Du Pré interprétant Couperin, Brahms, Schubert et le Concerto pour violoncelle de Elgar, une œuvre qui des décennies après sa mort prématurée, s'associe inextricablement à son génie.
